#Bleue Florence Hinckel

, par Didie Navarro

Premier roman de sciences fiction que j’ai lu. Classique dans son genre. Très bien pour les adolescents (plutôt collège) qui veulent tester la SF.

Roman surprenant, pleins d’émotions et de suspens. Nous fait réfléchir sur le sujet de la mémoire et des souvenirs.

« Et si les personnes seraient obligées d’oublier les moments de souffrances en oubliant aussi les personnes qui leur sont chères ? »

Dans un premier temps, oublier les moments de souffrances est plutôt un bon concept dans l’idée. Cela pourrait éviter bien des problèmes. Cependant, tout oublier n’est pas la solution et c’est ce que Florence Hinckel essaye de faire passer dans son livre. Elle nous fait comprendre que l’on peut en apprendre beaucoup dans les moments tristes et que en quelque sorte oublier une personne ce n’est pas lui rendre hommage. Elle nous montre aussi à quel point se fonctionnement peut être dangereux. En effet, l’oblitération peut mener à la déshumanisation de l’être humain, à des êtres sans émotions, sans empathie : à la standardisation de l’être humain. Or, ses expériences nous font apprendre et avancer.

Ainsi l’auteur veut nous montrer dans cette dystopie que les souvenirs sont ce qui nous construits, ce qui fait de nous ce que nous sommes.

Pour conclure, un roman bien structuré, assez fluide et léger dans la lecture mais toutefois classique dans sa trame.

A propos de l’auteure :

Connue dans le monde de la littérature Young Adult, elle a écrit de nombreux livre connus comme : Quatres filles et un jean ou U4.

Lu en juin 2018.

P.-S.

Note = 3/5