La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur Suzanne Collins

, par Didie Navarro

Très bonne lecture même si cela n’a pas été un coup de cœur.

Je ne pensais pas qu’un jour, Suzanne Collins écrirait un préquel. Bien sûr, je n’ai pas pu résister à la tentation.

Premièrement, nous pouvons remarquer que ce roman est plus gros que les précédents. Avec 600 pages consacrées au méchant de la grande saga Hunger Games, monsieur Coriolanus Snow. Honnêtement, j’avais peur qu’elle transforme ce personnage charismatique et machiavélique en un personnage attachant. Mais ça n’a pas été le cas. Nous découvrons un personnage complexe et réaliste.

Ce que j’ai aimé, c’est que lors de cette histoire, nous comprenons comment il est devenu le personnage que nous connaissons dans la saga. Ainsi, nous verrons ce qu’il l’a poussé à devenir comme ça et les influences qui l’ont mené vers tout cela.

Le personnage de Lucy Gray est un personnage intéressant que j’ai apprécié pour son extravagance. Elle apporte une touche de joie et de douceur dans cette histoire. De plus, ce personnage a un profil parfait pour une adaptation cinématographique grâce aux qualités présentées précédemment. La musique aussi est un bel atout, autant pour le roman que pour l’adaptation cinématographique.

Les nombreuses références à la saga Hunger Games n’empêche pas de lire ce préquel avant d’avoir lu la saga mais je pense que lire le préquel après est une meilleure idée.

Remarques : il ne faut pas s’attendre à retrouver la magie, le spectacle, l’ambiance de la saga. Ici, sont expliqués les débuts des Hunger games. Nous ne retrouvons donc pas l’ambiance magique des tomes de la saga originelle. Cependant, il est intéressant de voir l’évolution de ces jeux jusqu’aux emblématiques Hunger Games. Je trouve cela beaucoup plus logique. Il faut juste être au courant et ne pas se faire de fausses idées.

Pour finir, un roman au niveau de la saga, cohérent et qui explique de la meilleur des façons les convictions de ce personnage sans tomber dans le cliché ou l’incohérence malgré quelques longueurs qui peuvent un peu déranger. En somme, un roman qui ne m’a pas déçu car c’est ce que j’attendais de ce préquel mais qui n’est pas pour autant exceptionnel.

Adaptation cinématographique : à venir.

Citations :

“Le spectacle n’est pas fini tant que le geai moqueur n’a pas chanté” Lucy Gray

“La neige se pose toujours au sommet” Devise des Snow

Écrit le 12 Juin 2020.

P.-S.

Note = 3.5/5